PASTENAGUE JAUNE

     La pastenague jaune ou pastenague jamaïcaine (urobatis jamaicensis) est présente dans l'Atlantique tropical Ouest ; de la Caroline du Nord au golfe du Mexique. Elle est commune en Floride, occasionnelle aux Bahamas. On la retrouve dans les Caraïbes et aux Antilles. On la rencontre également au Brésil.

     La pastenague jaune affectionne les fonds sableux, vaseux, ou coralliens à des profondeurs variant de 1 à 30 m. Elle fréquente également les baies et les estuaires. Certains individus aiment parfois se rassembler sur les fonds d'herbes à tortues (Thalassia testudinum). Pendant la journée, elle est assez inactive, elle aime s'enfouir et ne laisser dépasser que les yeux et les opercules branchiaux. Elle passe alors beaucoup de temps enterrée sous une mince couche de sédiment ou couchée immobile dans la végétation.

     Cette pastenague possède un corps en forme de disque ovale aplati (plus long que large) dont le diamètre maximum est de 36 cm. Le corps est constitué de la tête, du tronc et des nageoires pectorales soudées au tronc. La queue est modérément mince et effilée, elle est presque aussi longue que le diamètre du disque ; elle est marquée irrégulièrement par des points sombres et des taches. Elle est dotée d'un dard effilé, aux bords dentelés, qui est relié à une poche à venin. La queue se termine par une petite nageoire caudale en forme de feuille. La face dorsale du corps est brune, avec des taches et des marbrures jaunâtres et verdâtres formant un motif vermiculé. La face ventrale est blanche à jaunâtre brunâtre. Le museau est court et obtus. La bouche est presque droite. Sur la face dorsale les yeux sont rehaussés, ils sont de forme rectangulaire. Derrière les yeux se trouvent les orifices respiratoires appelés également spiracles.
Pastenague jaune
Tournée le 23 juin 2009 aux îles Turks & Caïcos (Bahamas), cette vidéo illustre bien l'aspect physique et le comportement de cette raie tels qu'indiqués ci-dessus.
Pour en savoir plus ...
Vous pouvez aller voir les deux liens suivants :
   lien 1 en français,
   ou lien 2 en anglais.

Vous pouvez aussi voir sur ce site une autre vidéo de ce poisson, tournée en Floride-Est en 2015 (reportez-vous à l'article de menu Floride-Est du menu Plonger).

Vous pouvez aussi lire (cliquez sur le bouton Télécharger ci-dessous) le document joint à la vidéo faite en Floride-Est et écrit par Richard Spieler (Nova Southeastern University), intitulé: "The Yellow Stingray, Urobatis jamaicensis (Chondrichthyes: Urotrygonidae): a synoptic review".